édité par Séminaire RM Toulon
Un des piliers de la formation de notre séminaire est la dimension humaine. C’est pourquoi ce jeudi 8 février nous nous sommes rendus à Sainte Garde (Avignon) pour une session de formation pendant trois jours. De même, les séminaires d’Aix-en-Provence, la Castille (Toulon) et le séminaire Redemptoris Mater d’Avignon étaient présents, en plus du Studium de Notre Dame de Vie qui, bien sûr, était chargé de l’accueil. Avec les séminaristes, leurs formateurs étaient aussi invités.
Nous étions divisés par cycles, c’est-à-dire, selon le niveau d’études que chacun a atteint : d’un coté, le premier cycle (disciples-missionnaires), avait comme thème principal «le corps humain : pivot de l’affectivité et la chasteté» ; de l’autre coté, le second cycle (configuration au Christ) a abordé le thème «le prêtre, homme de relation.» Entre les intervenants on comptait Nathalie Droneau, psychologue, et le P. Benoît-Dominique de la Soujeole pour le cycle théologique, ainsi que le P. Jacques de Longeaux, venu de Paris, et trois membres du Cabinet Raphaël pour le cycle philosophique.
En plus des enseignements, qui occupaient la plupart du temps, nous avons eu plusieurs occasions de détente, notamment une heure de sport entre le repas el la reprise des sessions. La soirée du jeudi a été dédiée au partage entre séminaristes. Le vendredi soir, il y a eu des témoignages de la part de trois jeunes prêtres. Ils nous ont parlé de son expérience, du passage entre le séminaire et la vie de paroisse, des difficultés qu’ils ont rencontrées au long de leurs parcours et la façon dont ils les ont dépassées.
Le matin du dernier jour nous sommes partis en pèlerinage à Notre Dame de Vie. A midi nous avons célébré la messe, présidée par le Cardinal Aveline, archevêque métropolitain de Marseille. Finalement, nous avons piqueniqué ensemble sur place.
Trois jours d’apprentissage, de rencontre et de vie intérieure : nous revenons avec une vision plus ample des défis pastoraux, qui commencent par la propre disposition envers la réalité personnelle et communautaire ; avec des outils pour gérer la vie pratique et des armes pour mener le bon combat ; et avec des liens toujours plus forts avec nos frères, avec lesquels nous partageons l’appel du Seigneur à travailler pour sa moisson.